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  1. Quelles matières font partie du tronc commun ?

    Les matières faisant partie du tronc commun sont :
    Histoire-géographie Enseignement moral et civique Deux langues vivantes Education physique et sportive
    Enseignement scientifique Français (en première) Philosophie (en terminale)

    Les mathématiques sont donc absentes du tronc commun. Par ailleurs, l'EPS est évaluée comme aujourd'hui en cours de formation. Le français et la philosophie continuent d'être évalués lors d'une épreuve finale et nationale, avec en plus une part de contrôle continu. Mais l'histoire-géographie, les langues vivantes, l'enseignement scientifique ne seront évalués qu'en contrôle continu (ce qui signifie des épreuves organisées et évaluées localement, aucune épreuve finale et nationale).

  2. Combien y aura-t-il de spécialités proposées aux élèves au niveau national ?

    Il y en a 12 :

    Mathématiques Physique-Chimie Science de l'ingénieur (SI)
    Science de la vie et de la Terre (SVT) Numérique et science informatique (NSI) Sciences économiques et sociales (SES)
    Littérature, langues et cultures de l'Antiquité Humanités, littérature et philosophie Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques
    Langues, littératures et cultures étrangères Arts Biologie-écologie

    Pour plus d'informations : voir la présentation des enseignements

  3. Et dans votre lycée de secteur ?

    Il y en a 7 :

    Mathématiques Physique-Chimie
    Science de la vie et de la Terre (SVT) Sciences économiques et sociales (SES)
    Humanités, littérature et philosophie Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques
    Langues, littératures et cultures étrangères

    Les élèves auront donc à faire des choix plutôt restreints. D'autant plus, qu'on ne sait pas encore quelles solutions leur seront offertes pour pouvoir suivre des spécialités qui ne seraient pas dispensées par le lycée.

    L'hypothèse de suivre cette spécialité dans un autre lycée a été avancée : mais comment un emploi du temps sur deux établissements sera-t-il viable pour un élève ?

    La possibilité de suivre l'enseignement via le CNED a également été évoquée : les lycées auront alors l'obligation de financer cette formation.

  4. Combien de spécialités les élèves doivent-ils choisir en première ?

    Sur les 7 spécialités proposées au Lycée Jacques Prévert, les élèves en classe de Première devront choisir 3 spécialités.

    A travers le choix de ces trois spécialités, on demande déjà plus ou moins indirectement aux élèves de choisir leur orientation post-bac. En effet, en choisissant ses spécialités uniquement par goût et sans réfléchir sur le long terme, un élève risque de se fermer des portes dans le supérieur.

    D'autre part, que se passera-t-il si l'élève se rend compte en cours d'année qu'une (ou plusieurs) des matières qu'il a choisie(s) ne lui convien(nen)t pas ? Il ne semble pas prévu de pouvoir reprendre une année de première en changeant de spécialités.

    On exige donc que des élèves de 15 ans connaissent déjà parfaitement leur projet d'avenir.

  5. Et en terminale ?

    Ils devront en choisir 2 :

    Le passage à deux spécialités alors que les filières existant jusqu’à maintenant reposent sur un socle plus large risque de mener à un appauvrissement de la culture générale des adultes de demain dont tout un pan culturel ou linguistique sera sacrifié pour une simple raison d’économies.

    Les heures d’enseignement vont être réduites diminuant ainsi les possibilités pour l’élève d’acquérir une connaissance quelque peu approfondie des divers enseignements (dont l’un aura été abandonné en fin d’année de première). Ce manque d’approfondissement pourrait peut-être empêcher l’élève de se forger un esprit critique sur la société l’environnant.

    Avec la réforme il sera ainsi impossible, en terminale, de lier « SES », « sciences politiques » et « langues » qui sont pourtant trois enseignements complémentaires. On peut donc imaginer que le bagage acquis par l’élève se révèlera insuffisant pour suivre un cursus en sciences humaines tel qu’il est actuellement dispensé à la faculté Paris V Descartes. De plus, toute analyse statistique serait pour l’étudiant d’une grande complexité, ce dernier n’ayant pas suivi, faute de moyens, la spécialité mathématiques.

  6. Combien d’options peut-on suivre en terminale ?

    On peut en suivre 2 au maximum.

    On ne sait pas, pour l'instant, si les options compteront pour le bac. On ne sait donc pas non plus comment les notes seront comptabilisées si elles le sont.

  7. Combien y aura-t-il, au minimum, d’épreuves au bac (sur l’année de première et de terminale) ?

    Il y en aura 22 au minimum : dès le mois de janvier de l’année de Première, les élèves auront des épreuves comptant pour le bac.

    22 épreuves =

    • pression permanente sur les élèves ;
    • manque de temps pour comprendre et apprendre ;
    • des heures de cours en moins pour passer les examens alors que l’horaire de cours est déjà réduit par la réforme ;
    • remise en cause de la valeur nationale de l’examen puisque tous les élèves n’auront pas les mêmes sujets et que les élèves seront corrigés par des professeurs qui les connaîtront.
  8. Combien d’heures par semaine seront effectuées en demi-groupe pour les spécialités (hors travaux pratiques de SVT et de physique-chimie) ?

    La réponse est 0 !

    Les cours se feront tous en classe entière avec des effectifs surchargés.

    Les séances en demi-groupe sont pourtant bien plus efficaces : les élèves sont plus attentifs et impliqués car le professeur est plus disponible et à leur écoute. Ce sont des cours où les échanges entre les élèves et le professeur sont fructueux. Le travail en groupe y est favorisé.

    Le professeur, sans demi-groupe, sera en permanence face à ses élèves et il sera impossible de délivrer un enseignement individualisé avec 35 élèves !

    Les élèves en difficulté sans aide extérieure seront les oubliés de l’éducation nationale !

  9. Combien d’heures par semaine seront allouées pour l’accompagnement personnalisé des élèves en difficulté dans une matière ?

    0 !

    Avec la réforme et la diminution des moyens accordés à l’établissement, il n'y aura plus aucune heure d’accompagnement personnalisé pour aider les élèves en difficulté !

    Auparavant, les élèves avaient 1h par semaine répartie entre deux matières pour les aider à comprendre une leçon, refaire des exercices, approfondir un point clé du chapitre... et tout ça, en petit groupe d’une poignée d'élèves !

    L’année prochaine, c’est fini ! Vos enfants ont intérêt à tout comprendre, du premier coup, dans chaque matière et en classe entière car le lycée ne leur offrira plus rien pour les aider !

  10. Quelles sont les deux spécialités qu’un élève de terminale doit choisir pour pouvoir suivre des études :

    • De médecine :

      Le choix semble compliqué. En effet, les étudiants en médecine ont besoin de connaissance en chimie, en biologie et en mathématiques. Quelle matière éliminée en fin de première ? Il faudra donc se renseigner sur les attentes des facs de médecines qui n'ont malheureusement pas encore été transmises. Notamment parce que les programmes de terminales n'ont pas été publiés : les écoles ne savent donc pas quelles compétences leurs futurs élèves auront développées sur leur dernière année dans le secondaire.

      Un élève mal informé aura donc de fortes chances de mal choisir ses spécialités dans ce cas de figure. Le rôle des conseillers d'orientation sera donc primordial. Malheureusement, il y a de moins en moins de conseillers d'orientation : cette profession est en voie de disparition.

      ...
    • A Science Po :

      Ici encore, une orientation pour laquelle il n'y a pas encore à l'heure actuelle de bon choix de spécialité. Et encore un point de perdu pour vous. Les élève eux risquent ainsi de perdre le bénéfice de leurs nombreuses années d'études.

    • De journalisme :

      Encore un point de perdu pour vous, vous sentez l'arnaque ?

    • En école de commerce :

      Décidément, vous avez été piégé sur la fin de ce questionnaire. Espérons que ce ne sera pas le cas des élèves sur leur année de terminale ! Mobilisons-nous, parents, élèves et professeurs pour une réforme plus cohérente et moins clivante.